Lalao Rakotofiringa

Pianiste, auteur-compositeur et arrangeur, Lalao Naly, dont le parcours professionnel est grandement influencé par le milieu dans lequel il grandit, est le fils aîné de Naly et Jeanne-Naly Rakotofiringa, couple d’artistes dont les oeuvres sont reconnues, aussi bien dans leur pays d’origine, qu’auprès de la diaspora malgache.

Son premier instrument est l’accordéon. Enfant, il en joue parfois du haut de leur balcon et se voit récompensé par les encouragements et applaudissements des passants. C’est l’instrument dont il joue à l’occasion de sa première prestation publique. Ce souvenir lui est particulièrement cher car il s’agit de son premier duo avec son père. Ils arrivent, chacun de leur côté, Lalao, âgé d’une dizaine d’années avec son petit accordéon, Naly avec le sien. Au centre de la scène, ils échangent leurs instruments et jouent ensemble, le père, debout, le fils, assis sur une chaise, presque invisible derrière l’accordéon trop grand pour lui.

Adolescent, il se met au piano et, sous l’oeil tendre et tolérant de Naly et Jeanne, le salon de la maison familiale est peu à peu converti en quartier général et salle de musique pour Lalao et ses copains amateurs de jazz.

Puis viennent les années du CCAC (Centre Culturel Albert Camus). En compagnie de quelques autres pionniers du jazz à Madagascar – dont Jeannot et Dédé Rabeson ou Serge Rahoerson, pour ne citer qu’eux – Lalao participe à la création du Club de Jazz du CCAC. Ce club dont les activités sont relayées par Arnaud Razafy, sur Radio Tananarive, contribue à faire des adeptes du jazz parmi le public malgache. Cette époque, Lalao Naly l’évoque dans sa chanson “Loving Sixties”.

A l’âge de 20 ans, Lalao épouse Michèle, malheureusement décédée en 2006. Ils forment un couple uni et, tout au long de leur vie commune, elle le soutient dans sa carrière de musicien, aussi bien dans les moments de succès que dans les périodes de vaches maigres. Ils ont deux enfants qui font leur fierté. Leur fille Dominique, docteur en Pharmacie, chante et écrit pour son plaisir. Leur fils Hervé, pianiste et auteur-compositeur-arrangeur, est reconnu dans les milieux artistiques et musicaux français.

Puis Lalao émigre pour la France, dans le but de poursuivre des études musicales au Conservatoire de Versailles. Afin de pouvoir s’inscrire à la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique), il passe l’examen, à cette époque incontournable, d’auteur-compositeur et arrangeur. Parallèlement à ses études musicales, Lalao intègre l’Ecole de Bruno Coquatrix, à l’Olympia, où le métier de la scène est aussi bien transmis par des enseignants spécialisés que par des artistes tels que Charles Aznavour et bien d’autres.

Peu après son arrivée en France, il rencontre Eny Dual, un chanteur, auteur-mélodiste, amoureux de la culture malgache. Lalao fait alors ses premiers pas dans les maisons de disques, les radios nationales et périphériques, les télévisions et studios d’enregistrement. Leur collaboration, au cours de laquelle ils enchaînent tournées en France et à Madagascar, dure plusieurs années.

Après une période parisienne dans des endroits tels que Le Ritz, Chez Maxim’s et le Plaza Athénée, Lalao fait la connaissance de Samy Goz, un crooner avec lequel il fait équipe. Ils jouent chaque soir à La Calavados, endroit fréquenté par des noms célèbres comme Frank Sinatra ou Dean Martin lors de leurs passages à Paris. C’est là que Lalao Naly et Samy Goz sont remarqués et sollicités pour se produire dans des soirées prestigieuses, le plus souvent avec un Big Band français ou international. Lors de ces soirées se succèdent au micro des célébrités telles que Johnny Halliday, Patrick Bruel ou encore Natalie Cole.

Parmi les personnalités internationales qui font appel à leur talent, on trouve aussi bien le grand nom de la haute finance canadienne Paul Desmarais et son épouse qui deviennent des fidèles, que le célèbre armateur grec Goulandris qui organise des réceptions à travers toute l’Europe, ou encore Tony Murray dont la liste d’invités comprend Ivana Trump et P. Diddy.

Mais ce n’est pas uniquement la jet-set qui les sollicite. Ainsi, Lalao Naly et Samy Goz jouent également lors de soirées intimes pour des têtes couronnées telles que Juan Carlos, alors Roi d’Espagne, le Roi Constantin de Grèce, le Prince Albert II de Monaco, ou encore la Princesse Caroline de Monaco, laquelle n’hésite pas à prendre le micro pour chanter ses chansons favorites.

Lalao partage aujourd’hui la vie de Florence, laquelle aime également chanter lorsque l’occasion se présente.

La musique est toujours présente dans les discussions et réunions dans la famille de Lalao Naly, une famille composée d’artistes, de musiciens et de chanteurs.

Famille :

  • Michèle Rakotofiringa épouse de Lalao Rakotofiringa
  • Dominique Rakotofiringa fille de Lalao & Michèle Rakotofiringa – Petite fille de Jeanne & Naly Rakotofiringa
  • Hervé Rakotofiringa fils de Lalao & Michèle Rakotofiringa – Petit fils de Jeanne & Naly Rakotofiringa

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